Le 26 septembre était synonyme de rentrée des classes pour l’ensemble des conseillers municipaux. Premier enseignement, le changement d’intercommunalité n’est pas l’apocalypse annoncée, bien au contraire (la nouvelle communauté d'agglomération Paris-Saclay) ! 2 millions d’euros supplémentaires pour le pôle culturel de Colombier et 78 000 euros de contribution en moins dans le cadre du FPIC (mécanisme de compensation financière entre communes riches er moins aisées), ces deux dispositions confirment bien que l’évolution territoriale pour notre commune est pour le moment à observer avec bienveillance malgré l’ire de la majorité. Force est de constater que la droite locale n’a pas honte de reproduire les schémas nationaux en jouant sur des peurs fantasmées.
Autre enseignement : après avoir relayé les craintes des habitants du quartier des Prés-hauts concernant les aménagements du Colombier, et en particulier les places de stationnement, nous avons reçu une réponse claire : aucune nouvelle place n’est et ne sera prévue. Bien entendu, nous ne sommes pas favorables à des places incitatives à davantage de circulation, mais il nous semble qu’un équipement ainsi dimensionné, si rien n’est pensé en termes d’accès, risque d’avoir des impacts non négligeables pour les riverains voire au-delà…
Pour finir, encore et toujours la maison Fournier…. Dans le cadre de l’extension de l’Orangerie, lieu dédié à l’art contemporain, nous avons interpellé une énième fois le Maire au sujet de l’absence de tout projet sur ce site, racheté il y a maintenant 3 ans pour 1,5 million d’euros, sans compter les dépenses d’entretien. A propos de ces frais d’entretien, le maire en réponse à une de nos questions évoque la somme de 5000 euros par an. Non seulement cette somme nous parait sous évaluée (Taxes locales, chauffage, etc.), mais surtout, cela est considéré comme négligeable par le maire qui n’hésite pas à baisser par ailleurs de plusieurs centaines d’euros les subventions dévolues aux associations. Notre patience – et la vôtre sans doute - ayant des limites quant à l’usage insincère fait de l’argent public, nous nous réservons désormais tous les moyens de recours envisageables.
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