Ce conseil a débuté par la lecture d'une lettre de la famille de Thomas Joly concernant son état de santé. Cela a confirmé, comme beaucoup de verrièroises et de verrièrois l'avaient appris, que Thomas Joly est souffrant depuis quelques jours. Nous lui souhaitons un rapide rétablissement et de se reposer autant que nécessaire. Tout notre soutien amical à lui ainsi qu'à ses proches.
Les élus municipaux étaient invités à un conseil bien rempli. Un programme qui n'a pas intéressé une bonne partie des élus de la majorité, dont le conseiller délégué aux finances qui n'a pas pu se libérer pour soumettre au vote le budget définitif 2018 et le budget supplémentaire 2019. Cela devient apparemment une habitude : depuis plusieurs mois, à chaque dossier budgétaire, il est absent...
Au-delà du nombre important de dossiers, ce conseil a surtout été particulièrement instructif sur plusieurs points.
Tout d'abord, nous avons constaté avec plaisir que l'arrivée de la nouvelle Directrice Générale des Services conduit désormais à une nouvelle gestion des ressources humaines dans les services de la ville. On ne peut que s'en féliciter, puisque cela se concrétise notamment par des évolutions de carrière pour certains agents ou la mise en oeuvre de primes pour travail de nuit et de week-end. Autant de bonnes nouvelles pour les fonctionnaires municipaux qui font vivre chaque jour le service public de notre ville. Mais on ne peut que s'interroger sur ce qui a bien pu se passer toutes ces dernières années : pourquoi la majorité a-t-elle tant attendu pour reprendre les choses en main et mettre en oeuvre ces mesures de bon sens ? Et pourquoi tant d'opacité de leur part sur leur gestion jusqu'ici ?
Au cours de cette discussion sur les agents municipaux, nous avons appris que certaines missions allaient être confiées à des prestataires privés. Un choix important dont la majorité n'a jamais jugé bon de débattre avec les élus ou les citoyens, évidemment.
Le vote de l'avant-projet détaillé de la rénovation du Centre André Malraux a aussi permis de clarifier une promesse de plusieurs mois dont on peinait encore à préciser les contours : la concertation promise aux citoyens sur ce projet d'envergure.
Nous nous sommes étonnés, comme beaucoup de verriérois, du fait que le projet était désormais très détaillé et déjà négocié avec les prestataires. Les points sur lesquels cette concertation allait pouvoir porter commencent à se réduire fortement : l'architecture extérieure du bâtiment est désormais définie, la répartition interne des salles également, les surfaces sont connues au mètre carré près...
La majorité nous a répondu que la concertation concernerait uniquement l'usage du bâtiment, et non pas les besoins qu'il doit remplir ou sa conception. Pourquoi ça ? Tout d'abord, la majorité trouve cela "compliqué" : cela aurait en tout cas demandé des efforts, un calendrier adapté, des moyens dédiés. Bref, une volonté politique. Et puis, nous nous sommes vus répondre que les verriérois avaient été consultés : des associations, les élus et les fonctionnaires ont participé à des réunions autour de ce projet, et ils sont de Verrières... On pourrait en rire, mais cela démontre surtout que cette majorité n'a décidément rien compris à ce que concerter et associer signifiait... A garder en tête pour les prochaines promesses sur ce thème.
Pour terminer, grâce à une judicieuse question écrite de notre collègue Dominique Grissolange sur les études de faisabilité en cours sur les périmètres d'étude (ZAE des Petits Ruisseaux, boulevard du Maréchal Foch), nous avons appris qu'un "comité de pilotage" de ces études se réunissait très régulièrement, suivait l'étude dans tous ses détails, partageait de premiers enseignements, etc. Inutile de préciser que personne en dehors de la majorité ne sait qui en fait partie, et qu'il n'inclut en tout cas aucun élu de l'opposition ou représentant des associations mobilisées sur le PLU. Là-encore, cette situation semble parfaitement normale à la majorité, malgré les discours d'il y a quelques mois sur le thème : « nous avons compris, nous allons changer de méthode ». Il n’en est rien...
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